Les Etablissements Publics au Maroc – Partie 1

 

Les Etablissements Publics au Maroc – Partie 1



Introduction

􀀀 Chapitre I : L’approche conceptuelle du secteur public

 Section1: Qu’est-ce que le secteur public?

 Section2: La centralisation

 Section3: La décentralisation

􀀀 Chapitre II: Les établissements publics

 Section1: Généralités sur la notion d’établissement public.

 Section2: Modes de contrôle des EP

 Section3:Contribution des Etablissements P sur l’économie marocain

Conclusion

 

 

Introduction

CONTEXTE : L’émergence de la notion d’Etablissement Public :

Période du protectorat français sur le Maroc « 1920 ».

« 1956-1960 » aux premiers années de l’indépendance.

 A partir des années « 1980 ».

A partir des années « 1990 ».

 A partir des années « 2000 ».

Le Maroc est donc engagé dans un processus de développement de son économie, et entrepris ces derniers années, une politique volontariste des grands chantiers et projets structurants et à mis en place plusieurs stratégies et plans sectoriels « Emergence, Maroc vert… » Les évolutions des EP donne lieu à deux tendances :

Une augmentation de l’investissement et une implication croissante dans la mise en oeuvre desdits stratégies. Un renforcement de la contractualisation et une ingénierie institutionnelle nouvelle qui à côté des schémas de libéralisations sectorielles, dons lieu à des création nouvelles et à des modes de

Gouvernance et de gestion rénovés.

Bibliographie

• Dahir n° 1_03_195 en  1424 (11 novembre 2003) portant promulgation de la Loi n° 69_00 relative au contrôle.financier.de.l'Etat.sur.les entreprises publiques et autres organismes.

• Rapports sur les Entreprises et les Etablissements Publics marocains, annexés aux projets de loi de finance pour les années budgétaires de 2011 à 2017.

• Le secteur qui traite des EP et entreprises publics au Maroc : Ancrage de chaque stratégique et gouvernance territoriale.

• Revue Marocaine d’Administration Locale et de Développement, collection manuels et travaux Universitaires 120/2018, « L’Organisation Administrative. Auteur - Mohamed Anwar- page37; 51 ».

SECTION 1

Qu’est-ce que le secteur public ?

Le secteur public est formé de plusieurs acteurs dont les organismes publics (l'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics), les sociétés d’Etat ou mixtes, les filiales publiques et les entreprises concessionnaires. Ces acteurs agissent en référence à l’intérêt général. En effet, celui-ci n'est pas cadrée par une définition précise, il évolue en termes des besoins socio-économiques à satisfaire et des brefs enjeux.

La centralisation

La centralisation : un mode de gestion administrative qui est connue par le trait de la négation de l'autorité territoriale, l'Etat est la seule pouvoir juridique dans un échelle centralisé, il se trouve qu'une seule dans le centre. Personne morale de droit public c'est l'Etat. La centralisation peut se représenter sous deux actus : la concentration ou la déconcentration.

La concentration

Concentration peut être définie étant un système de gestion de l'Etat ou toutes les autorités administratives sont rassemblés entre les institutions et les agents de l’Etat, qui gèrent non isolement les intérêts communs de la notion, mais aussi les affaires territoriales. En effet, totalement les décisions soit au niveau national ou local sont à la main du pouvoir central (soi des ministres soi un groupe de ministres) et appliquée par des agents qui ne sont que des présentant des pouvoirs du centre.

Les avantages de la concentration :

 Une gestion unitaire et plus rationnelle de la collectivité.

 Un rendement administratif supérieur parce que l’administration centrale dispose des moyens techniques et financiers très importants pour réaliser toutes les opérations de quelque dimension qu’elle soit.

Les inconvénients de la concentration :

 La concentration devient un facteur de lenteur et d’inefficacité, car les autorités centrales restent trop éloignées des affaires locales et des intérêts locaux.

 Les autorités centrales risquent aussi d’être débordées par le nombre d’affaires à traiter et par la multitude et la complexité des taches qui lui incombent. Pour cela, la concentration est tempérée en pratique par une décentralisation.