Essaie d’Evaluation du rapprochement TGR et CED

 

Essaie dEvaluation du rapprochement TGR et CED

Essaie d’Evaluation du rapprochement TGR et CED

Introduction :

Le rapprochement TGR et CED s’inscrit dans le cadre des réformes entreprises en matière de bonne gouvernance de la gestion publique. Elle vise essentiellement à améliorer la performance de la gestion des dépenses de l’état en réduisant les coûts globaux et en simplifiant les procédures avec une responsabilisation renforcée des services gestionnaires.


PLAN :

INTRODUCTION :      

I.          Rapprochement TGR et CED :          

                   I.1. Contexte :      

                    I.2  . Phases du processus de contrôle de la dépense publique :        

                    I.3. Arsenal juridique :   

                    I.4. les objectifs du rapprochement :   

                    I.5. Les acteurs du rapprochement TGR et CED :

II.         Evaluation du rapprochement TGR et CED :           

                    II.1. Questions Evaluatives        

                    II.2. Temps de l’évaluation :      

                    II.3. Evaluation de l’efficacité : 

                    II.4. Evaluation de l’efficience : 

                    II.5. Evaluation de la pertinence :         

                    II.6.           Evaluation de l’approche méthodologique :         

                    II.7.           Evaluation de la durabilité et la pérennité du rapprochement :  

                    II.8. Difficultés    

                    II.9. Recommandation : 

CONCLUSION    


Rapprochement TGR et CED :

I.1.         Contexte :

Le rapprochement de la TGR et le CED s’inscrit dans le cadre de :

      Bonne gouvernance de la gestion publique 

      Réforme du système de contrôle : dépense publique / au Maroc

      Attention attirée par la banque mondiale sur la nécessité de « reconfigurer la chaîne de contrôle » en vue d'accroître l'efficacité et la transparence dans l'exécution et le contrôle de la dépense publique au Maroc. (Vie Eco).

      Développement des technologies de l'information.

      Lourdeurs dans l'exécution des dépenses publiques.

I.2   Phases du processus de contrôle de la dépense publique :

Le processus du contrôle de la dépense publique est constitué de plusieurs phases à savoir :

1. La programmation de la dépense

2. Le contrôle de régularité

3. Le contrôle de validité

I.3   Arsenal juridique :

Décret 2-06-52 relatif au rattachement de la TGR et CED 

Décret : n 2- 75 -839 du 30-12-1975  : relatif au contrôle des engagements de dépenses de l'Etat

la loi n° 61-99 relative à la responsabilité des ordonnateurs, des contrôleurs et comptables publics (mai 2002)

Décret : n° 2-07-1235 du 5 kaada 1429 (4 novembre 2008) :  relatif au contrôle des dépenses de l'Etat. 

 

I.4   les objectifs du rapprochement : 

Parmi les objectifs fixés par ce rapprochement on cite :

Générer des synergies et réduire les coûts de contrôle d’exécution exercés par les services des finances

La conduite d'actions visant à accroître les compétences de gestion chez les ordonnateurs, afin d'organiser le transfert progressif du contrôle a priori vers les ordonnateurs les plus « matures »

Simplifier les procédures de contrôle a priori, pour renforcer le contrôle de performance.

I.5   Les acteurs du rapprochement TGR et CED :

TGR

CED

Ordonnateurs

Sous-ordonnateurs

Ministère des finances 

II.    Evaluation du rapprochement TGR et CED

II.1  Questions Evaluatives :

u  Ce rapprochement est-il efficace ?

u  Ce rapprochement est-il efficient ?

u  Ce rapprochement est-il pertinent ?

De quel type d’évaluation s’agit-il ?

u  Quels sont les étapes poursuivis lors de la conception et la mise en œuvre du rapprochement ?

u  Quelle approche participative pour ce rapprochement

u  Quel type de communication

 

II.2      Temps de l’évaluation :

u  Il s’agit d’une évaluation ex post vu que ce rapprochement a été mis en œuvre en 2006 suite au Décret 2-06-52 relatif au rattachement de la TGR et CED.

II.3  Evaluation de l’efficacité :

u  Evaluation de l’objectif relatif à la Génération des synergies et la réduction des coûts de contrôle d’exécution exercés par les services des finances :

u  Le système de contrôle des dépenses publiques a été caractérisé par la coexistence de trois réseaux de traitement informatiques différents, représentant le nombre d’acteurs.

u  A l’aide d’outils informatiques de traitement et de communication, le système GID permet donc à tous les acteurs de la dépense de travailler sur des objectifs communs structurés en tâches à travers notamment :

u  1. La simplification et l’harmonisation des pièces justificatives de la dépense à chaque stade de processus.

u  2. L’allégement des contrôles à priori grâce à une meilleure responsabilisation des ordonnateurs et le renforcement des contrôles à posteriori.

u  3. L’instauration du principe de la saisie unique de l’information par l’initiateur de l’opération et de sa communication aux partenaires concernés par la dépense.

u  4. La dématérialisation avec signature électronique.

Evaluation de l’efficacité de l’objectif concernant la simplification des procédures de contrôle a priori, pour renforcer le contrôle de performance.

Concernant cet objectif on peut dire que Selon le Décret n° 2-07-1235 du 5 kaada 1429 (4 novembre 2008) relatif au contrôle des dépenses de l'Etat, Cet objectif a été concrétisé à travers les articles suivants : (article 2, article 12 et article 22)

Article 2 : (concernant la simplification des procédures de contrôle a priori) 

Les dépenses de l'Etat sont subordonné à un contrôle ex ante d'engagement, à un contrôle de paiement conformément aux dispositions.

En effet, à compter du 1 janvier 2012, ces contrôles agit sur l'objet d'un allégement dit : contrôle modulé, dans les clause et par des modalités aptes.

 

Article 22 : (renforcer le contrôle de performance.)

Le suivi de la qualité des procédures d'exécution des dépenses des services ordonnateurs est assuré à travers la mise en place :

            - des indicateurs de suivi de la qualité d'exécution des dépenses ;

            - d'une vérification a posteriori, par sondage et par nature des dépenses engagées et ordonnancées par le service ordonnateur ;

            - d'un système de suivi et d'évaluation du processus d'exécution des dépenses du service ordonnateur.

  • Evaluation de l’efficacité de l’objectif concernant La conduite d'actions visant à accroître les compétences de gestion chez les ordonnateurs, afin d'organiser le transfert progressif du contrôle a priori vers les ordonnateurs les plus « matures »

Concernant cet objectif, on peut dire que :

 Cet objectif a été préparé d’avance en 2002 par le Dahir n° 1-02-25 du 19 moharrem 1423 portant promulgation de la loi n° 61-99 relative à la responsabilité des ordonnateurs, des contrôleurs et des comptables publics.

I.4   Evaluation de l’efficience :

tout le patrimoine, réseau, services extérieurs, immeubles… est récupéré par la TGR. (L’Economiste : La TGR, caissier et contrôleur de dépenses aussi)

la TGR a récupérée pas moins de 20.000 mètres carrés. (L’Economiste :  La TGR, caissier et contrôleur de dépenses aussi)

Les services du CED, sont désormais installés à la TGR, libérant ainsi des locaux qui peuvent servir à d’autres utilisations, ce qui se traduit par une économie non négligeable.

moins de «paperasserie»

II.5  Evaluation de la pertinence :

On dit qu’un projet est pertinent lorsqu’il répond aux besoins et priorités spécifiques de la population cible.

Ce  rapprochement répond efficacement  aux enjeux suivants :

développement des technologies de l'information. 

lourdeurs dans l'exécution des dépenses publiques.

retards dans la réalisation des projets et dans le paiement des créances dues.

retards dans l'exécution des programmes financés par l’union européenne.

Bonne gouvernance de la gestion publique

 

u II.6  Evaluation de l’approche méthodologique :

Dans ce cadre malgré la prise en compte par Mr le Trésorier Général du royaume des craintes exprimés par le personnel, avec ce rapprochement, on assiste à une absence d’informations relatives à la participation et la mobilisation du personnel dans ce rapprochement.

u II.7 Evaluation de la durabilité et la pérennité du rapprochement :

Evaluation du système de certification des ordonnateurs : (nécessité d’un plan de formation continue) :

La réforme du contrôle va se traduire globalement par un accroissement de la responsabilité de l’ordonnateur qui va devoir désormais effectuer des tâches d’autocontrôle qui jusque-là étaient assurées par un tiers (le contrôleur et/ou le comptable).

La question qui se pose à ce niveau quel plan de formation continu des ordonnateurs et sous ordonnateurs a été mis en place afin d’assurer la durabilité de ce rapprochement.

II.8  Difficultés

Parmi les difficultés rencontrées lors de l’élaboration de ce travail concernant le rapprochement entre la TGR et le CED on trouve :

Manque de données concernant les détails du processus de la fusion et notamment les résultats de l’étude élaboré par le cabinet international d'Eurogroup.

Manque de statistiques exactes sur les résultats de ce rapprochement.

Manque de l’information concernant l’approche méthodologique poursuivie par la trésorerie générale afin de réussir ce rapprochement.

II.9  Recommandation :

La nécessité d’instaurer une approche participative avec tous les acteurs concernés au niveau de chaque projet de rapprochement.

La nécessité d’instaurer un plan d’intégration du personnel afin de fédérer tout le personnel et de les mener vers la même direction.

La nécessité d’instaurer un plan de formation continue des ordonnateurs et sous ordonnateurs, leurs permettant d’améliorer les capacités nécessaires dans la mise en place des contrôles internes au niveau de leurs services.

Malgré les difficultés rencontrés lors de l’élaboration de ce travail, concernant notamment le manque de données, on peut répondre à notre problématique, et dire que effectivement ce rapprochement TGR et CED été efficace à travers la réalisation des objectifs fixés d’avance à savoir la génération des synergies et la réduction des coûts de contrôle d’exécution exercés par les services des finances. Ce rapprochement été aussi efficient et pertinent dans la mesure où il a réussi à bien répondre aux besoins des acteurs et à maximiser le rapport moyen et résultat